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À PROPOS DE

Allen Vernier

Leader expérimenté et sociologue, j'alterne entre la posture de consultant et de leader en entreprise. Ce qui me motive, c'est d'aider les organisations à naviguer la complexité, à innover stratégiquement et à développer des avantages concurrentiels exploitant notamment l'intelligence collective.

Chaque fois que je trouve un projet entrepreneurial qui fait sens, je retourne en entreprise, pour développer sur le long terme culture, gouvernance et stratégies. Aussi, depuis novembre 2022, je suis membre de la direction de QoQa.ch où j'ai le plaisir d'animer la formidable équipe People and Culture.

Envie de partager avec moi ? Découvrez mon histoire, ma carrière et mes convictions. 

Un carrière dédiée aux entreprises mais surtout aux femmes et aux aux hommes qui les animent

J'ai eu des prises de conscience dans ma carrière : 
. celle de ma valeur ajoutée (et qui ne cherche pas ardemment à répondre à cette question ?) 
. celle de son amplification au service des organisations. 
Cela a nécessité que je revoie complètement les paradigmes qu'on m'a enseigné et donc mes croyances et mes pratiques. 

J'ai d'abord découvert que j'étais doué pour faire de l'innovation stratégique et développer des avantages concurrentiels réellement durables, c'est à dire ceux qui sont fondés sur l'humain et la culture. 

C'est cela que je vais vous raconter avant de me livrer à l'exercice d'une description détaillée de ma carrière. 

J'ai eu la chance de lancer plusieurs business en occupant des fonctions différentes. En sommes, j'ai eu une carrière protéiforme, certains diraient que j'ai pu mener une carrière de généraliste, ce qui est assez rare. Tantôt au marketing, tantôt en RH, tantôt en stratégie ou en transformation, j'ai développé des business de l'intérieur comme de l'extérieur.

Au cours des 30 dernières années, j'ai pu mener de nombreuses expérimentations, tirer les enseignements des réussites comme des échecs en oeuvrant pour des leaders de leur secteur. Dans l'éducation, en passant les prestigieux EM Lyon et laboratoire CGS de l'école des Mines et en conseillant l'Ecole Hotelière de Lausanne (EHL). Dans divers secteurs écononomique : EY, H&M, SNCF en France et en Italie, OuiBUS, et désormais QoQa, entreprise pionnière du e-commerce en Suisse.

J'ai ensuite compris que la confiance était le premier ingrédient à toute solution que ce soit pour assurer la croissance comme pour résoudre un crise. La confiance est une vitamine de l'intelligence collective, un catalyseur d'engagement.
Sans intelligence collective, sans innovation qui part de ceux qui savent parce qu'ils sont sur le terrain au contact des clients et de la production, que ce soit de biens ou de services, impossible de créer des avantages compétitifs réellement durables. Tout repose donc sur les femmes et les hommes qui produisent de la valeur, bien avant de reposer sur le top management. Cela s'amplifie par une culture forte. C'est là que j'interviens. En alignant culture, gouvernance et process. Mais pas seulement. Le nec plus ultra est aussi de connecter, voire de construire en mirroir, les expériences clients et les expériences collaborateurs. Pourquoi ? Si on élimine les sources de stress, si on crée le condition de la sécurité psychologique, alors on crée de l'engagement. Si on crée de de l'engagement, clients comme collaborateurs, alors on crée de la valeur. Tout cela passe par deux axes de travail dans la durée et à bas bruit :
  • la confiance, donnée a priori,  qui se manifeste par le droit à l'erreur, le retrait progressif de systèmes de contrôle inutile, par la transparence,... . Ce n'est pas un monde de bisounours. La confiance et la bienveillance s'accompagnent d'une exigence plus élevée qu'ailleurs.
  • l'émancipation des équipes. L'émancipation va plus loin que l'autonomie. Elle consiste à faire en sorte que chacun·e se sente en condition de pouvoir prendre cette liberté et la responsabilité qui l'accompagne. Là encore pas d'angélisme, il y a une structuration très forte des process de prise de décision et de la gouvernance. 

Tout cela m'a amené a m'investir toujours plus dans les sujet RH et de gouvernance. 
Pourquoi les RH ? 
Pour les quatre fonctions magnifiques qu'il y a derrière : stratègie, développement, protection et transformation. Malheureusement beaucoup de RH se réfugie derrière une approche transactionnelle. C'est une vision limitante de leur métier. Je suis en entreprise ou à leur côté pour que cela change. 

Pourquoi la gouvernance ? 
Aucune transformation, aucune culture, ne peut durer ou même se renforcer si la gouvernance n'est pas alignée, si elle n'est pas mise en cohérence. C'est très souvent là que réside la faiblesse en entreprise et la perception d'incohérence qui détruit l'engagement. 

Je suis donc Allen Vernier, 48 ans, français d'origine et résident en Suisse. Avec mon arrière plan de sociologue, depuis 20 ans, je me dédie aux transformations profondes, à l'amélioration du couple modèle d'affaire + modèle social, à l'innovation stratégique
Des chemins de traverse, souvent.

Ma carrière

ETUDES
J'ai fait mes études à l'EM Lyon (un MSc) que j'ai ensuite complété par un Master de recherche en sociologie (un MScRes) au sein du laboratoire du CGS de Mines ParisTech. En fait, j'ai repris mes études en parallèle de mon job de consultant et auditeur chez EY. Ce challenge m'imposa de faire mon Master de recherche sur deux ans.

EXPERIENCES
  • consultant au sein de EY entrepreneurs Paris, entité spécialisée dans les entreprises de la Tech et les filiales de groupes étrangers à forte croissance. J'ai pu accompagner toute l'implantation d'H&M en France (et ainsi découvrir le management à la suédoise qui a fortement imprimé mon style de leadership), le développement de RueDuCommerce, le retour de Renault en F1 avec le rachat de l’écurie Benetton, rebaptisée Renault F1 Team.
  • consultant et gérant pour la société de conseil KYOS que j'avais co-fondée avec deux associés. C'est avec une grande fierté que je peux affirmer que nous fûmes pionniers en France sur les sujets de RSE. Tellement pionniers que l'épuisement autant d'aider des leaders éclairés et avides que de, souvent, prêcher dans le désert, l'épuisement nous gagna.
  • manager de business units pour la SNCF. D'abord, j'ai eu le plaisir de gérer les contrôleurs de banlieue pour la gare Saint-Lazare, 220 personnes, 8 direct reports. Puis j'ai pris la charge de la direction de vente régionale pour les "grandes lignes". 35 points de vente, 250 vendeurs, 15 direct reports. Grâce à ces deux expériences, j'ai aussi fait mes premières armes avec les syndicats et notamment la CGT et Sud Rail. J'ai aussi appris à gérer de l'intérieur des transformations complexes et des redressements (transfert des ventes du offline au online notamment avec fermeture d'un tiers du réseau de vente). Pourquoi intégrer la SNCF ? A trente ans, j'étais désireux de savoir ce que je valais comme leader. Et pour tout dire, pas grand chose. J'y ai appris la valeur de l'humilité et du collectif. Au fond,j'étais d'une grande naïveté. Je pensais aussi réussir à transformer cette puissante bureaucratie de l'intérieur. C'est la bureaucratie qui a tenté de me transformer. J'ai alors été visiter les marges, la périphérie...
  • start-upper pour OUIBus, la filiale autocars longue distance de la SNCF. Quelle opportunité magnifique, suivre un projet stratégique dans toutes ces phases, de l'avant-projet où nous étions 4 à tout inventer dans le plus grand secret jusqu'à la phase de montée en puissance de la spin-off. 3 années exaltantes durant lesquels, je n'eus de cesse de développer puis de veilleur à nos avantages compétitifs. de créer une expérience clients et une expérience collaborateurs en miroir, de développer la marque.
  • directeur de la transformation et DRH de la filiale italienne de SNCF (SNCF Voyages Italia) et première vraie expérience à l'international. J'ai oeuvré pendant 6 ans au redressement d'une situation stratégique et RH tout à fait désastreuse. 100% de turn-over au sein des conducteurs de train et de l'équipe formation en 18 mois, disparition des avantages compétitifs compte tenu de l'agressivité des low costs aériennes, situation financière dégradée dans un contexte d'investissements massifs. Ce redressement s'est conclu par la transformation en sociocratie, soit une organisation à autorité distribuée dans laquelle la pyramide est inversée. 
  • advisor et mentor, sous ma propre bannière, lors de mon arrivée en Suisse en 2021. 
  • DRH de QoQa.ch une plateforme de e-commerce bien connue en suisse (1 millions de membres) et dont l'originalité repose sur deux pilliers : faire communauté autour d'un écosystème basé sur la confiance et, en interne, s'organiser en holacratie

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